mercredi 20 juillet 2011

Dans les déserts d'Egypte, Vol. II






Petite expédition cette fois, et bien plus enchanteresse. Levés 6h du matin, dans la voiture à 7h, direction le désert occidental, le désert blanc et le désert noir.


Ici, Oscar notre GO (Gentil Organisateur), et derrière Carmen, Anissa et moi. C'est chez Anissa que j'ai atterri la première nuit au Caire.





On a retrouvé notre guide, Hameda, un Bédouin qui n'en est plus vraiment un puisqu'il est sédentaire maintenant, et il nous emmène dans l'oasis où vivent ses frères pour qu'on déjeune. C'est lui qui fait la cuisine, et ça dépote. Nous pendant ce temps-là, on se balade avec le ptit neveu.


Il nous donne des figues qu'il cueille dans les arbres, goûtez-en, c'est le petit Jésus en culotte de velours, et ensuite on se débarbouille. Ca sent le soufre, parce que l'eau vient des nappes souterraines et direct dans le bassin, pour l'irrigation.


Allez, c'est chouette ici, mais le désert nous attend.









Premier pas sur les dunes... ça glisse et ça s'effrite.
Mais faites un effort, et vous verrez qu'on reprend vite l'équilibre.

C'est une immensité perdue, le silence est assourdissant, et on se sent libre.
Anissa.
Pause en haut de la colline pour prendre la mesure du désert...

Hameda nous attend tranquillement, c'est la routine, pas de quoi en faire un plat.
Nous on veut en faire tout un repas! Mais il faut y aller, le soleil commence à se coucher. On va chercher un endroit pour camper maintenant.




Les couleurs changent tout doucement...C'est moi, debout sur le petit rocher, devant Carmen. Le soleil prend une éternité pour franchir l'espace qui le sépare encore de la Terre, et puis pouf! Il coule en un clin d'oeil à peine l'a-t-il effleurée.

C'est demi-lune, mais ça suffit pour tout éclairer.

Bon, il fait faim. Moi je vais donner un coup de main à Hameda aux fourneaux, on sait jamais, c'est peut-être l'occasion de devenir un cordon bleu. En tout cas, j'ai appris un truc génial: faire dur riz à deux couleurs.
Ca vous intrigue, hein? C'est super facile: vous prenez la moitié du riz et vous le faites revenir dans deux cuillères d'huile pendant une bonne demi-heure: il devient jaune. Ensuite vous rincez trois fois le riz blanc (pas de questions, moi non plus je ne sais pas pourquoi trois fois), vous l'ajoutez, vous versez un grand verre d'eau, vous couvrez et vous attendez que le riz absorbe. La moitié du riz est jaune, et la moitié est blanche, et en arabe ça se dit comme ça: noos el roos asfar wa noos abiad.


Maintenant qu'on a bien festoyé, avec du riz caméléon, du poulet au citron et plein de légumes, on s'allonge sur des petits matelas dans le carré de tentures qu'Hameda a monté en deux temps trois mouvements, on vire un peu le sable qui s'insinue partout, on cale la tête, et on regarde les étoiles.





Bonne nuit...






Le désert au petit matin.
Et maintenant on arrive vraiment dans le désert blanc. On dirait qu'on est sur une autre planète. Le sable immaculé est jonché de grosses roches aux formes bizarres, qui s'effritent sous la main. C'est moi tout là-bas, sous le gros champignon.
Ca, c'est le poulet sous l'arbre. Mais vous pouvez l'interpréter comme vous voulez, tout le monde donne sa propre légende à toute la caillasse du désert.



Et n'oublions pas la pause thé dans une oasis.
On sort tout l'attirail, le tapis, le réchaud, les tasses en verre, la théière et le pot cordé. J'aime bien parler avec Hameda, il ne parle pas très bien l'anglais et il est timide mais eh, c'est comme ça qu'on apprend l'arabe!
Le désert noir, maintenant, avant de reprendre la direction du Caire.




That's all, folks!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire